La Seconde Guerre mondiale en littérature
Un choix de romans qui vous permettront de mieux connaître cette période de notre histoire.
Attention : certains romans sont plus "difficiles" que d'autres. Demandez conseil à la documentaliste !
Toute la sélection :
Août 44. Paris sur scène
de Christian Grenier
Nathan, 2002, 125 p. (Les romans de la mémoire)
La balle est dans ton camp
de Robert Cormier
Ecole des loisirs, 2002, 152 p. (Médium)
Henry ne s'est pas méfié assez tôt de M. Hairston, l'épicier chez qui il travaille comme garçon à tout faire. Il le trouvait seulement désagréable, médisant et un peu étrange. Et puis, de toute façon, il voulait garder ce boulot parce que son salaire, si maigre soit-il, était le bienvenu à la maison, et aussi parce qu'il ne voulait plus passer ses journées seul avec un père muré dans la tristesse et le silence. Mais il n'aurait rien fallu dire à M. Hairston. Il n'aurait fallu se laisser aller à aucune confidence. Il n'aurait surtout pas fallu parler du vieil homme qui habite à l'asile d'aliénés. Maintenant, Henry connaît le vrai visage de M. Hairston mais il est trop tard. Il est prisonnier comme une souris en cage.
Au bon beurre
de Jean Dutourd, Philippe Dumas
Ecole des loisirs, 2008, 361 p.
La deuxième Guerre mondiale observée en direct à travers les agissements quotidiens d'une brochette de civils français qui se trouvent pris dans ses drames et s'y démêlent comme ils peuvent. Tout y est : la peur, la honte, le comique, le tragique, le répugnant et même l'héroïque.
La chaise numéro 14 : roman
de Fabienne Juhel
Actes Sud, 2017, 301 p. (Babel (Arles) ; 1438)
La vengeance particulière d'une jeune femme tondue à la Libération pour avoir aimé un officier allemand. Portrait lumineux d'une jeune femme libre ainsi qu'une réflexion sur la folie guerrière.
Charlotte : avec des gouaches de Charlotte Salomon
de David Foenkinos
Gallimard, 2015, 240 p : ill. en coul.
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à 26 ans en déportation. Après une enfance à Berlin, Charlotte est exclue par les Nazis de toutes les sphères de la société allemande. Face à la montée du nazisme, elle quitte l'Allemagne et se réfugie dans le Sud de la France. C'est là qu'elle peindra la presque totalité de son oeuvre " Vie ? ou Théâtre ?", quelques 1300 oeuvres autobiographiques d'une modernité fascinante.
Le chemin de fumée
de Rachel Hausfater
Seuil, 2004, 104 p.
Au sortir de la guerre et des camps de concentration, Shaïne, jeune adolescente, porte encore en elle une lueur de vie : elle attend un enfant. Il s'appellera Zéïdé, comme le grand-père, tant aimé.Mais, de nouveau séparée de ce qui la rattache au monde des vivants, elle se confronte à d'autres enfants qui eux aussi ont connu l'inacceptable. Avec des mots simples et d'une extraordinaire poésie, Shaïne dit l'absence et la douleur. Son humanité est d'une violence qui n'a d'égale que l'atrocité du vécu.
Chronique enfantine des années sombres
de Ivan Favreau
Seuil, 1994, 231 p. (Point Virgule)
L'enfance d'un petit garçon pendant la deuxième guerre mondiale.
Le ciel déchiré :Italie, mai 1944
de Guy Jimenes
Nathan, 2004, 121 p. (Les romans de la mémoire)
Les combats sur le front méditerranéen lors de la "campagne d'Italie" en mai 44 à travers le récit d'un combattant.
Compte les étoiles
de Lois Lowry
Ecole des loisirs, 1993, 228 p. (Neuf en poche)
A travers l'histoire de la petite danoise Annemarie et de son amie juive Ellen, nous voyons comment les danois se sont organisés pour défendre la communauté juive qui vivait dans leur pays au moment de l'entrée des Nazis au Danemark.
Couleur citron, côté coeur
de Odile Grand
Anne Carrière, 1998, 158 p. (Livre de Poche)
L'auteur raconte son enfance de petite fille juive durant la seconde guerre mondiale.
Des croix sur la mer
de Jean-François Coatmeur
Albin Michel, 1991, 215 p. (Pocket)
Août 1944. Un village de Bretagne. Sébastien Palu attend, avec dix-sept autres otages civils, son exécution. Une seule chose obsède le condamné : une lettre, restée sur son bureau... Au début de la guerre, Palu l'infirmier a rêvé de la Résistance. Mais son corps l'a trahi, faisant de lui un éternel convalescent que sa femme, Françoise, n'a pas hésité à tromper avec un jeune maquisard.
Dans Paris occupé : journal d'Hélène Pitrou, 1940-1945
de Paule Du Bouchet
Gallimard jeunesse, 2015, 166 p. (Mon histoire ; 1718)
Roman historique sous la forme d'un journal intime. Le récit personnel se mêle à l'événement historique qui est relaté de façon rigoureuse et vérifié en seconde lecture par des spécialistes. L'aspect visuel se rapproche de celui du journal intime avec un effet coupe-papier sur la tranche.
L'Ecriture ou la vie
de Jorge Semprun
Gallimard jeunesse, 1994, 395 p. (Folio)
Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun découvre ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire que l'on peut exorciser la mort par l'écriture, mais écrire renvoie à la mort. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant.
Effroyables jardins
de Michel Quint
Pocket, 2003, 138 p. (Pocket Junior)
A chaque fête, chaque Noël, il fait le clown. Ce père fait honte à son fils. Jusqu'au récit de l'Oncle Gaston où il lui raconte toute l'hsitoire. L'histoire sublime et banale d'un résistant et d'un soldat allemand. celle qui a fait du père un héros.
Elle s'appelait Sarah : roman
de Tatiana de Rosnay
Librairie Générale Française, 2008, 403 p. (Le livre de poche ; 31002)
A travers l'histoire croisée de deux familles que lie un terrible secret, on revit les tragiques heures de l'Occupation et en particulier celles du Vel'd'hiv où furent détenus des milliers de juifs, hommes femmes et enfants, avant d'être déportés vers les camps de la mort.
L'enfant de Noé
de Eric-Emmanuel Schmitt
Albin Michel, 2004, 119 p. (Livre de Poche)
1942. Les rafles commencent. André, parce qu’il est juif, se trouve confié à des inconnus qui l’obligent à travestir la vérité. Virtuose du mensonge comme tous les enfants cachés, il apprend à taire son nom, son histoire, ses sentiments.
Dissimulé dans un pensionnat catholique, il va grandir auprès d’un prêtre, le père Pons, un homme simple qui est cependant habité par la folie des justes. Sous son église, dans la crypte, le père Pons a aménagé une synagogue secrète. La nuit, il y étudie la Torah, la Kabbale, les textes des rabbins et il y collectionne les objets de culte. Dans un univers en apparence chrétien, il s’attache à faire survivre la culture juive pour la transmettre à ces enfants sauvés afin qu’ils ne perdent pas leur identité.
Tel Noé pendant le déluge, il a décidé de sauver l’humanité. Malgré elle. Contre elle.
Qu’adviendra-t-il d’André et de tous ces enfants de Noé pendant la guerre ? Et surtout que deviendront-ils, une fois la paix revenue, avec cette double identité : juifs et chrétiens ?
Envol pour le paradis
de Jean-Marie Defossez
Bayard Jeunesse, 2014, 195 p. (Millézime)
En 1942, Hitler règne sur l'Allemagne en maître incontesté. Pourtant, Arthur, un jeune paysan du Sud du pays, a été si bien protégé par ses parents qu'il ignore tout du nazisme. Obligé d'intégrer un camp des Jeunesses Hitlériennes, le voici projeté au coeur du système. Résistera-t-il longtemps à l'endoctrinement ? D'autant qu'on lui propose de réaliser son plus grand rêve : devenir pilote d'avion.
Escadrille 80
de Roald Dahl
Gallimard, 2000, 251 p : ill. (Folio junior)
C'est en Afrique, au Tanganyika (Tanzanie aujourd'hui) que l'auteur occupe son premier emploi dans une compagnie pétrolière. Mais la guerre éclate en Europe et pour combattre l'Allemagne d'Hitler, il s'engage dans la RAF. Commence alors pour lui une période exaltante, fertile en découvertes et en dangers.
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L'Espoir
de André Malraux
Gallimard, 1979, 592 p. (Folio)
Un Eté 42
de Herman Raucher
Ecole des loisirs, 1990, 318 p. (Médium Poche)
Oscy, Benjie et Hermie forment le Trio Terrible qui partagent les cigarettes mouillées, les expéditions absurdes, les réflexions profondes, les vannes. Mais le Trio s'ennuie et Hermie est amoureux fou d'une femme qui a au moins vingt-trois ans et ne sait même pas qu'il existe !
L'Eté américain
de Jean Joubert
Ecole des loisirs, 1998, 167 p. (Médium)
En juin 44, tandis que les alliés débarquent en Normandie, Jean quitte Montargis pour aller vivre quelque temps chez les Marceau, des amis de ses parents. Ils ont deux filles, Solange, 18 ans et Gisèle, 14 ans. Pour Jean, cet été sera celui de la découverte et de l'amour.
Le garçon en pyjama rayé
de John Boyne
Gallimard, 2009, 185 p.
Allemagne, 1942.Bruno et sa soeur Gretel sont obligés de quitter Berlin où ils ont une vie très agréable. Ils doivent rejoindre leur père parti pour son travail. Bruno a du mal à se faire à cette nouvelle vie, il regrette notamment ses trois copains : Karl, Daniel et Martin et se sent seul dans cette ville où il s'ennuie et où il n'y a " pas de maisons autour de la nôtre, ni de marchands de fruits et légumes, ni de rues, ni de cafés avec des tables dehors et personne pour vous bousculer le samedi après midi".
Sa seule distraction est de regarder par la fenêtre d'où il aperçoit un paysage pour le moins étrange avec des "rouleaux de fil de fer barbelé, le sol nu derrière, les baraquements et les petits bâtiments, les nuages de fumée et les soldats".
Un jour, il décide de partir explorer un peu plus loin. Il fait alors la connaissance d'un garçon en pyjama rayé, qui a le même âge que lui... Très rapidement, malgré le grillage qui les sépare, un dialogue s'instaure entre ces deux enfants...
La force de ce roman est dans le regard innocent de cet enfant de 9 ans, dont le père est un nazi sans qu'il le sache, et qui décrit et découvre ce qu'il ne sait pas encore être le camp d'Auschwitz.
Ce récit montre formidablement bien l'absurdité de la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale.
Gioconda
de Nikos Kokantzis
Editions de l'aube, 2002, 135 p. (Aube poche)
Sur fond de guerre, en Grèce, l'amour entre Nikos, l'auteur et Gioconda, jeune fille d'origine juive. Ils ont treize ans, ils s'aiment mais la guerre en a décidé autrement. Elle sera déportée à Auschwitz et y mourra. Nikos décide alors de raconter leur histoire pour que Gioconda revive, le temps d'un livre.
La grâce au désert
de Aranka Siegal
Gallimard, 1998, 348 p. (Page blanche)
Piri Davidowicz a survécu à Auschwitz et à Bergen-Belsen. Seule au monde avec sa soeur Iboya, elle a 15 ans à la fin de la guerre. Pour elle, tout espoir de revenir au pays natal est perdu. Entre la Suéde et l'Amérique, commence pour les deux jeunes soeurs rescapées une période d'errance, de souffrance contre lesquelles il faut se battre pour retrouver l'espoir, le goût de vivre et l'amour.
Le grand déballage
de Elaine Lobl Konigsburg
Bayard Jeunesse, impr. 2011, 1 vol. (279 p.) (Millézime)
Amedeo vient d'emménager en Floride avec sa mère.Il est fasciné par Mme Zelder, sa voisine, une ancienne cantatrice haute en couleur. Or, Mme Zelder est contrainte de vendre sa maison et les objets qu'elle contient avant d'entrer en maison de retraite. Aussi, quand il apprend que William, son nouvel ami, s'occupe avec sa mère de la liquidation des biens de la vieille dame, il n'hésite pas à proposer son aide.
Bientôt, l'inventaire des biens va se révéler une véritable aventure qui va les ramener plusieurs décennies en arrière, en plein coeur de la seconde guerre mondiale.
De gré ou de force : service du travail obligatoire, 1942-1945
de Jean-Pierre Vittori
Nathan, 2007, 112 p. (Les romans de la mémoire)
"Plantés devant son fils, le père tremble de colère contenue : - Moi je sais où tu vas aller. A la gendarmerie. Dans la famille, personne n'a jamais désobéi aux ordres de son pays. Tu nous fais honte. Au village, tous les garçons de ton âge sont déjà partis ou vont partir en Allemagne... "
A la guerre comme à la guerre ; Dessins et souvenirs d'enfance
de Tomi Ungerer
Ecole des loisirs, 2002, 115 p. : ill. (Médium)
Quand un petit garçon qui vit en Alsace pendant la deuxième Guerre mondiale, a une maman qui garde tous ses souvenirs ainsi que tous ses dessins de cette période si difficile, cela donne un témoignage poignant. Tomi Ungerer est ce jeune garçon à la plume facile et réaliste. De plus il possède un bon coup de crayon et croque tous ceux qui passent autour de lui. Ainsi nous découvrons les divers changements de l'Histoire, et nous voyons comment ce garçon de huit ans doit apprendre à devenir allemand, ce qui est refusé chez lui, et devenir un bon citoyen.
La guerre est déclarée et autres nouvelles
de Annie Saumont
Flammarion, 2005, 128 p : ill. (Etonnants classiques)
Dans chacune de ces nouvelles, la guerre est un moment de crise qui révèle les personnalités et marque les individus à jamais. Comprend : La guerre est déclarée - Vous auriez dû changer à Dol - Les voilà - La composition d'orthographe - Sarah - C'était hier - Le cri - Le sucre.
Gwen et les occupants
de Jacques Thomassaint
Liv'éditions, 2000, 89 p. : ill. (Létavia Jeunesse)
Qui sont ces "occupants vêtus d'uniformes gris qui débarquent un jour dans la ville où vivent Gwen et sa famille ? Des robots ou des hommes ? Ils réquisitionnent les maisons, interdisent tout rassemblement, instaurent le couvre-feu et musellent les médias. Mais le grand-père de Gwen et ses parents refusent d'obéir à ces envahiseurs, venus soi-disant de la planète Xénon. Ils organisent la résistance et cherchent à savoir, au péril de leur vie, qui se cache derrière les uniformes et les armes sophistiquées.
Le héron de Guernica
de Antoine Choplin
Seuil, 2015, 158 p (Points ; 4014)
Guernica, avril 1937. Jeune peintre autodidacte, Basilio passe son temps dans les marais proches de la ville afin d'y observer les hérons cendrés et les peindre. Bientôt les bombardiers qui survolent la ville vont l'anéantir. De Guernica, il ne restera plus que des cendres. Et c'est un autre peintre célèbre qui rendra compte de cette tragédie. L'un comme l'autre, le petit peintre des héros autant que le célèbre Picasso, nous interrogent sur les tragédies de la guerre et la nécessité de l'art pour en témoigner.
Ils partiront dans l'ivresse : Lyon, mai 1943-Londres, février 1944
de Lucie Aubrac
Seuil, 2001, 265 p- 16 p de pl. : ill. en coul. (Points)
Ce livre est le journal d'une résistante : Neuf mois de la vie d'une mère de famille, enceinte d'un second enfant, professeur d'histoire-géographie, qui fait évader 14 personnes (dont son mari arrêté avec Jean Moulin par Klaus Barbie.
Inconnu à cette adresse
de Kathrine Kressmann Taylor
Flammarion, 2012, 127 p. (Etonnants classiques)
Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux associés marchands d'art. En 1932, Martin retourne vivre en Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en Californie. "Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je n'en suis pas sûr", lui confie bientôt Martin. Un sombre pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon espace leur correspondance. L'Histoire aura-t-elle raison de leur amitié ?
J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir ; Il n'est pas si facile de vivre
de Christine Arnothy
Fayard, 1987, 349 p. (Livre de Poche)
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Hongrie est occupée aussi par les allemands. Christine vit avec sa famille dans la cave de leur immeuble et attendent là l'avance russe avec l'espoir qu'elle marquera la fin de l'oppression et de l'horreur. Mais les parents de Christine décident de quitter le pays et aboutissent dans un camp de réfugiés en Autriche.
Une jeunesse au temps de la Shoah : Extraits d'"Une Vie"
de Simone Veil
Librairie Générale Française, 2010, 187 p. (Le livre de poche)
Cette édition pédagogique regroupe les quatre premiers chapitres de l'autobiographie de Simone Veil, Une Vie et couvre la période 1927-1954.
Le Journal d'Anne Frank
de Anne Frank
Calmann-Lévy, 2017, 162 p. (Albums et Beaux Livres)
Anne Frank est née le 12 juin 1929à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans "l'Annexe" de l'immeuble du 263, Prinsengracht, où Anne écrit son journal. Le 4 août 1944, la famille est arrêtée vraisemblablement sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot.
Kiev 41 : Babi Yar
de Muriel Pernin
Seuil, 1995, 85 p.
Le jeune David Eisenberg a par miracle échappé au massacre des juifs de Kiev. Cinquante ans après, il raconte son incroyable aventure et sa survie miraculeuse.
Laura C
de Jacques Duquesne
France Loisirs, 1995, 350 p.
Laura, pour la cinquième fois, vient de changer de nom en 5 ans. Parce que sa mère allemande était la maîtresse d'un juif et que son père nazi, les poursuivant jusque dans la France occupée. De ces années de lutte et de cauchemar, Laura C ne se remettra jamais. Et quand bien d'autres retrouveront le bonheur dans une France libérée, elle choisira une issue douloureuse faute d'avoir pu se libérer d'un passé trop lourd.
La lettre de Conrad
de Fred Uhlman
Magnard, 2003, 138 p. (Classiques & contemporains)
"La Lettre de Conrad" est la suite mal connue de "L'Ami retrouvé". Après que la guerre ait séparé Hans et Conrad, celui-ci est entré dans l'armée allemande. Plus tard, il a participé au complot contre Hitler. Quelques jours avant d'être exécuté, il écrit une lettre à l'ami juif qu'il se reproche d'avoir trahi...
Lettres à une disparue
de Véronique Massenot
Hachette, 1999, 90 p. (Livre de poche jeunesse : senior)
Dans un pays soumis à la dictature, Melina pleure sa fille "portée disparue", victime de la barbarie. Contre la tristesse et l'oubli, elle lui écrit des lettres que personne ne lira. Seuls les mots lui permettent de supporter l'insupportable. Et puis un jour, la vie resurgit de cette longue nuit : Nina, la fille de Paloma, adoptée par ses bourreaux, serait vivante. Pour Mélina, l'espoir renaït et le combat ne fait que commencer.
Lever de rideau sur Terezin
de Christophe Lambert
Bayard, 2015, 456 p.
Depuis les premières lois anti-Juifs du régime de Vichy, le dramaturge à succès Victor Steiner se terre dans un petit appartement parisien. Mais un soir, il est arrêté par la police. Quelques jours plus tard, il embarque dans un train à bestiaux. On lui a pourtant dit qu'il aurait droit à un traitement de faveur... Et, de fait, en pleine nuit, on le fait changer de convoi. Dans ce nouveau wagon, plus un seul Français ; seulement des Juifs allemands. Le traitement de faveur, c'est que Steiner sera déporté dans le camp de Terezin, celui où sont parqués les Juifs "prominenten" - "importants" : artistes, intellectuels, hommes politiques, savants... A première vue, Terezin a tout d'une gentille ville tchécoslovaque : d'élégantes fortifications, des trottoirs bien propres, des parcs et même une église. Mais ses murs cachent la même violence que les barbelés de n'importe quel autre camp. A son arrivée, Victor Steiner a la surprise de rencontrer l'un de ses plus grands fans : l'Hauptsturmfürher Waltz. Et bientôt, Waltz lui passe commande... Les nazis ont autorisé la Croix-Rouge internationale à venir inspecter l'un de leurs camps de prisonniers - le plus "soft" d'entre eux : Terezin, bien entendu. A cette occasion, Waltz veut qu'un grand spectacle soit donné, dans un théâtre de Prague. Ainsi, les inspecteurs verront que le Reich n'a rien à cacher... Et qui mieux que Victor Steiner pourrait créer une formidable pièce de théâtre ? Steiner, bien sûr, n'a aucune envie d'accepter. Or, Waltz n'est pas le seul à s'intéresser à cette pièce. Bientôt, c'est le réseau de Résistance qui sévit à l'intérieur de Terezin qui contacte le dramaturge : il faut qu'il écrive cette pièce, une pièce avec le plus d'acteurs possibles, une pièce se terminant par un monologue d'un quart d'heure minimum... car le projet des Résistants est qu'à la fin du spectacle, tous les comédiens s'évadent...
La Liste de Schindler
de Thomas Keneally
J'ai lu, 1988, 535 p.
Oskar Schindler était allemand et dirigeait un camp de concentration en Pologne occupée. Pourtant, cet industriel catholique, au péril de sa vie, consacra son intelligence , son argent, ses relations à arracher à la mort une centaine de ses ouvriers juifs. L'étonnant destin de cet homme a inspiré le cinéaste Steven Spielberg qui lui a consacré un film.
La Maison vide
de Claude Gutman
Gallimard, 1997, 139 p. (Folio junior : Edition spéciale)
David a vu son père et sa mère, leurs valises à la main, partir entre deux policiers. Il les a attendus longtemps, caché chez des voisins. En 1944, il a quinze ans et sait que ses parents ne reviendront pas. Il est fou de douleur et de rage. Il est seul et il écrit pour comprendre son drame.
La marraine de guerre
de Catherine Cuenca
Hachette, 2001, 93 p. (Livre de poche jeunesse : senior)
La relation forte et grave d'un jeune poilu et de sa marraine de guerre, en 1916, près de Verdun.
Même pas juif !
de Jerry Spinelli
Hachette, 2005, 315 p. (Livre de Poche Jeunesse)
Varsovie, Seconde guerre mondiale. Misha est un gamin des rues "adopté" par un groupe d'enfants. Avec son ami Uri, la vie est simple : chaparder, se battre et manger. En un mot : survivre. Mais la répression exercée par les Nazis dans le ghetto s'accentue. Misha a beau ne pas être juif et le dire, cela ne le met pas pour autant à l'abri des persécutions.
Le message
de Andrée Chédid
GF-Flammarion, 2007, 159 p. (Etonnants classiques ; 310)
Dans la rue déserte d'une ville ravagée par la guerre, Marie s'effondre, touchée pa rune balle alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre Steph. Leurs retrouvailles devaient sceller leur réconciliation e tl'aveu d'un amour partagé. Luttant contre la mort, la jeune femme ne désire plus qu'une chose : transmettre un message à Steph pour lui dire qu'elle venait et qu'elle l'aime.
Le Mirador : mémoires révés
de Elisabeth Gille
Presses de la Renaissance, 1993, 283 p. (Livre de poche)
L'auteur avait 5 ans lorsque sa mère, la romancière Irène Némirovsky, fut déportée à Auschwitz. Aujourd'hui, elle s'assied à la table d'Irène et prend la parole en son nom pour en finir avec l'absence, pour que ressurgissent les mots, les bruits, les odeurs d'un passé dont elle ignore tout. Ainsi, transforme-t-elle en ces "Mémoires rêvés" les cauchemars d'une enfant privée de ses parents par la barbarie nazie.
Mon journal de guerre
de Yvon Mauffret
Rageot, 1999, 185 p. (Cascade)
Noël 1942. Thomas n'a pas vu son père, prisonnier de guerre en Allemagne, depuis plus de deux ans. Pour le tenir au courant de la vie quotidienne de la famille, du temps qui passe, il va écrire son journal, lui raconter la vie quotidienne, l'école, le ravitaillement, la Résistance etc...
Mon village à l'heure allemande
de Jean-Louis Bory
J'ai lu, 2010, 348 p.
1944, à la veille du débarquement allié, la vie d'un petit village aux confins de la Beauce et de l'Orléanais. Les habitants semblent s'être accommodés de l'Occupation, mais par leur vert langage, leurs plaisanteries et leurs peines, ils résistent à leur manière.
Né maudit
de Arthur Ténor
2007, 143 p.
Né en mai 1944, François est le fruit de l'amour éphémère d'une jeune française et d'un officier allemand pendant l'occupation. Abandonné par sa mère, il est confié à une famille d'accueil où il reçoit affection et attention. Jusqu'à ce qu'il soit arraché par une grand-mère aigrie, qui l'humilie, le punit pour un rien, lui faisant payer la honte de ses origines.
Noces de larmes
de Gilles Fontaine
Nathan, 2008, 131 p. (poche)
Un matin, la mère de Lucas, élève de terminale, reçoit une lettre d'Espagne, son pays d'origine, lui annonçant que le corps de son père, disparu il y a de nombreuses années, a été retrouvé. Lucas va découvrir une période de l'histoire de sa famille sur fond de guerre d'Espagne.
Au nom de tous les miens
de Martin Gray
Laffont, 2011, 377 p. (Pocket ; 4227)
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur dans le ghetto de Varsovie, l'horreur des camps à Treblinka, la douleur d'avoir perdu tous les siens. Après la guerre, il s'engage dans l'Armée rouge puis s'embarque pour les Etats-Unis. il reconstruit sa vie avec Dina dont il aura des enfants. Malheureusement, encore une fois, le destin s'acharne sur lui, en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
Le non de Klara
de Soazig Aaron
Maurice Nadeau, 2002, 158 p. (Pocket)
Angelika fait ici le récit , sous la forme d'un journal, du retour de déportation de son amie et belle-soeur Klara. Le journal s'organise autour de la parole de la jeune déportée qui, jour après jour, dévoile ce qu'elle a vécu. A travers ce récit, c'est aussi la difficile réadaptation des déportés à une "vie normale" qui est ici abordée.
A l'Ouest rien de nouveau
de Erich-Maria Remarque
Le livre de poche, 1986, 287 p.
Témoignage d'un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, ce roman pacifiste, réaliste et bouleversant, dénonce toute la monstruosité de la guerre.
La Part du vent
de Jacqueline Held
Syros, 1994, 190 p (Les uns les autres)
Jacqueline raconte son enfance pendant la guerre de 40 : la disparition de son père à Dunkerque, sa vie à la campagne et à la ville pendant les années d'occupation allemande. Elle se souvient aussi de sa mère institutrice et de son école.
Un petit parisien 1941-1945
de Dominique Jamet
J'ai lu, 2001, 218 p.
Les années noires en France. L'auteur évoque ses années d'enfance, il a alors 6 ans. Il évoque aussi le souvenir de son père, intellectuel, socialiste et pacifiste convaincu, qui mettra malgré lui ses idées au service de l'occupant. A la libération, il paiera cher ses erreurs ainsi que ses proches.
La petite fille du Vel d'hiv
de Annette Muller
Le Livre de poche jeunesse, 2012, 189 p (Historique)
16 juillet 1942 : Annette a 9 ans. Elle est l'une des rares enfants juifs à avoir survécu à la rafle du Vel d'Hiv. Elle raconte son histoire, sa vie après ce terrible évènement, témoigne de cette douleur qui n'a jamais pu être apaisée.
Le pianiste
de Wladyslaw Szpilman
Laffont, 2002, 317 p (Pocket)
L'auteur de ce livre est pianiste et vit à Varsovie quand en 1939, les bombes allemandes frappent son pays. Juif, il est pourchassé par les nazis et pendant toute la durée de la guerre, il échappera à ses bourreaux en se cachant, aidé par des amis. Décédé en 2000, ce pianiste offre un texte bouleversant de vérité et d'émotion.
Le printemps de Thomas : les maquis du Périgord, 1944
de Dany Jeury, Michel Jeury
Nathan, 2004, 116 p. (Les romans de la mémoire)
L'auteur, qui en 1944, a presque l'âge de son héros Thomas raconte sa vie lors de cette période troublée de notre histoire où il fallait choisir son camp : collaborer ou résister.
Promenade par temps de guerre
de Anne-Marie Pol
Hachette Jeunesse, 1996, 223 p. : ill. (Livre de Poche Jeunesse)
Octobre 1918. L'un des derniers bombardements de la guerre permet à Victor, quatorze ans, de s'échapper de l'orphelinat où il est enfermé depuis quatre ans. Et il part droit devant lui, soutenu par cette certitude : "mon père n'est pas mort, il m'attend quelque part".
Quand Anna riait
de Yaël Hassan
Casterman, impr. 2010, 112 p. (Poche (Casterman) ; 8)
Simon et sa cousine Déborah passent le mois de juillet à la Datcha, la maison de famille. En fouillant dans le grenier, ils tombent sur une étrange photo de leur grand-père, jeune, en compagnie d'une certaine Anna, dont ils n'ont jamais entendu parler.
Quand Hitler s'empara du lapin rose
de Judith Kerr
Ecole des loisirs, 1990, 233 p. (Médium Poche)
Anna vit à Berlin et écrit des poèmes : son sujet de prédilection, ce sont les catastrophes naturelles. Un jour, elle est obligée de quitter sa maison, ses jouets et les promenades au zoo avec l'oncle Julius, parce que Hitler fait brûler les livres qu'écrit son père. La vie de réfugiés n'est pas facile et Anna et sa famille séjourne d'abord en Suisse puis à Paris. Mais bientôt, ils doivent encore fuir en Angleterre.
Quoi de neuf sur la guerre ?
de Robert Bober
Gallimard, 2001, 248 p. (Folio)
Nous sommes en 1945-1946, dans un atelier de confection pour dames de la rue Turenne à Paris. Il y là, Monsieur Albert, le patron et sa femme Léa. Leurs enfants Raphaël et Betty. Léon, le presseur. Les mécaniciens, Maurice, rescapé d'Auschwitz et Charles dont la femme et les enfants ne sont pas revenus. Et il y a là l'histoire de leurs relations et de leur prétention au bonheur. Dans l'atelier de M. Albert, on ne parle pas vraiment de la guerre. On tourne autour seulement, même si parfois, sans prévenir, elle fait irruption. 1981-1982. Trente cinq ans après, quoi de neuf sur la guerre ? Rien de neuf, car comme disait M. Albert en 1945 : "les larmes c'est le seul stock qui ne s'épuise jamais".
Le secret d'Edith, petite fille cachée
de Kathy Kacer
Flammarion, 2012, 240 p. (Grands formats)
Dans une Europe nazie en proie à la barbarie, une petite fille juive vit avec sa famille dans la peur. Après un périple douloureux, Edith Schwalb est accueillie par Shatta et Simon qui ont ouvert une école à Moissac, un petit village dans le centre de la France. là, ils cachent de nombreux enfants juifs en danger. Le courage des habitants et l'amitié des autres enfants aident la jeune Edith à traverser la plus grande épreuve de sa vie.
Un secret : roman
de Philippe Grimbert
Librairie Générale Française, 2006, 184 p : couv. ill. (Le livre de poche ; 30563)
Si c'est un homme
de Primo Levi
Julliard, 1990, 213 p. (Pocket)
Le témoignage de l'écrivain italien sur son expérience personnelle du camp d'extermination d'Auschwitz. Un récit sobre et poignant dans lequel il analyse la nature complexe de l'état de malheur et de la déshumanisation portée à son paroxysme.
Un si grand secret
de Martin de Halleux
Hachette, 2004, 125 p. (Livre de Poche Jeunesse : roman historique)
Belgique 1941. A 17 ans, Cilia est engagée dans la Résistance aux côtés du professeur Paul Desmaret. A l'arrestation de ce dernier, elle part pour Londres prévenir Léo, un ami d'enfance de Paul. Ensemble, ils découvrent que si les allemands s'intéressent au professeur , ce n'est pas uniquement à cause de ses activités dnas la Résistance. Mais alors, qui est réellement Paul Desmaret ?
une si petite flamme
de Robert Bigot
Gulf Stream, 2007, 184 p. (L'histoire comme un roman)
C'est grâce à une pipe sculptée, retrouvée par Antoine Gaussec, son père adoptif, que le lourd passé d'Hélène Kolbe va ressurgir, sept ans parès la fin de la seconde guerre mondiale. De sa famille juive, broyée et dispersée par l'histoire, elle ne sait rien. Commence alors pour Hélène une longue quête de la vérité, d'abord en elle-même puis sur les lieux de la disparition de ses parents. Mais rechercher le passé est parfois douloureux !
Un Si terrible secret
de Evelyne Brisou-Pellen
Rageot, 1999, 125 p. (Cascade pluriel)
Nathanaëlle voudrait bien comprendre. Que s'est-il passé cette nuit de Noël durant laquelle ses grands-parents ont été retrouvés noyés, à deux pas de leur maison ? Profitant des vacances de Pâques, elle décide de se rendre sur place pour tenter l'élucider le mystère. En lisant le journal de sa grand-mère sous l'Occupation, elle revit le passé familial et découvre un terrible secret.
Sobibor
de Jean Molla
Gallimard jeunesse, 2006, 229 p. (Scripto)
Que cache Emma, adolescente de 14 ans, derrière ses mots, sa maigreur extrême, sa beauté douloureuse ? Quelle est l'origne de son anorexie : l'indifférence de ses parents, le silence, les mensonges savamment entretenus ? Emma veut comprendre et savoir. La découverte d'un vieux cahier fera bientôt surgir du passé d'épouvantables secrets.
Sur la tête de la chèvre
de Aranka Siegal
Gallimard, 1998, 325 p. (Page blanche)
En Hongrie, comme partout en Europe, les années 40 furent de terribles années. Piri, dont ce livre raconte l'histoire violente et quotidienne, a dix ans en 1939. Avant, elle n'avait jamais pensé être différente de ses amies hongroises ou ukrainiennes. Elle assiste au développement des mesures anti-juives et subit les humiliations qui s'ajoutent à la faim.
Swing à Berlin
de Christophe Lambert
Bayard Jeunesse, 2012, 274 p. (Millezime)
Berlin, 1942. La guerre s'enlise, et les Allemands commencent à sentir que l'issue ne sera pas victorieuse. Joseph Goebbels, ministre de la Propagande, cherche un moyen de remonter le moral de la population. Et quoi de plus joyeux que le jazz ? Mais, considéré comme une "musique dégénérée" ou "musique de nègres", il est interdit par le régime. Le ministre ordonne donc que l'on crée un groupe de "musique de danse accentuée rythmiquement", un jazz qui valoriserait les thèses aryennes. Le vieux pianiste Wilhelm Dussander est à la retraite depuis que les membres juifs de son groupe ont été arrêtés. S'il estime que la politique n'est pas l'affaire des musiciens, il n'a jamais aimé les nazis. Pourtant, lorsque Goebbels le sollicite pour monter le groupe qu'il appelle de ses voeux, Dussander n'a d'autre choix que d'accepter...
Tanguy
de Michel del Castillo
Gallimard, 2002, 333 p. (Folio)
Tanguy est un petit garçon perdu dans l'Europe bouleversée par la guerre. Il connaîtra la peur, l'exil, la faim, l'horreur des camps d'internements. Mais il découvrira aussi de merveilleuses solidarités et de déchirantes amitiés.
Tilla
de Ilse Koehn
Ecole des loisirs, 1992, 220 p. (Majeur Poche)
Le 13 février 1945, les Alliés recouvrent la ville de Dresde d'un tapis de bombes. La jeune Tilla, quinze ans, revient à vélo de chez une paysanne, mais la rue n'existe plus, les siens sont morts. Elle fuit alors vers Berlin et rencontre Kolf.
La traversée de la nuit : récit
de Geneviève de Gaulle Anthonioz
Seuil, 1998, 81 p. (Points)
L'auteur, déportée à Ravensbruck, écrit plusieurs années après, le récit des mois passés au secret, dans le cachot du camp, exclue parmi les exclues. Cette expérience tragique qu'elle a vécue, est sans doute à l'origine de son engagement pour aider les victimes d'exclusion à travers le mouvement ATD-Quart Monde ?
Tu vas payer
de Agnès Laroche
Rageot, 2016, 155 p. (Romans)
Un village français, en 1943. Après la disparition de son frère aîné au STO, Paul épie Dugain, son voisin, qu’il juge responsable de sa mort. Collaborateur notoire, le gros Dugain reçoit des officiers allemands, recourt au marché noir et rachète les biens des paysans alentour. Paul attend son heure pour lui faire payer son dû. Il rumine sa vengeance. Le jour de l’anniversaire de son frère, il décide de passer à l’acte…
La valise d'Hana
de Karen Levine
Flammarion, 2002, 135 p : ill.
L'histoire de Hana, petite fille juive de Tchécoslovaquie dont on a retrouvé la valise à Auschwitz. Qui était-elle ? Que lui était-il arrivé ? Des jeunes japonais et leur professeur, passionnée d'histoire de l'Europe, vont mener leur enquête et retrouver la trace d'Hana. Pour que le sacrifice de toutes ces vies n'est pas été vain et aide les générations futures à réfléchir sur la Shoah et le devoir de mémoire.
Les valises
de Sève Laurent-Fajal
Gallimard, 2016, 307 p.
Ce dimanche de 1982 dans le car qui emmène sa classe, Sarah n'est pas de bonne humeur. Sa meilleure amie, Josy, ne lui parle plus. Ce frimeur de Jérôme avec sa cour l'exaspère. Et ce voyage scolaire pour aller voir les barbelés d'Auschwitz est interminable. Mais sur place, devant un amoncellement de valises exposées dans une vitrine, elle est bouleversée. Un nom écrit à la craie sur l'une d'elles la saisit jusqu'au malaise : Levin. De retour chez elle, Sarah est déterminée à obtenir les réponses aux questions qu'elle se pose depuis toujours : qui est son père ? Pourquoi ne l'a-t-elle jamais vu ? Pourquoi sa mère est-elle incapable d'en parler ?
Le verger : et autres nouvelles
de Georges-Olivier Châteaureynaud
Hachette Education, impr. 2005, 1 vol. (126 p.) (Bibliocollège ; 58)
Contient quatre nouvelles : le Verger, le Gouffe des années, la Belle Charbonnière et Paradiso.
Une vie bouleversée : Suivi de Lettres de Westerbork
de Etty Hillesum, Philippe Noble
Seuil, 1995, 360 p-XIII p (Points)
De 1941 à 1943, à Amsterdam, une jeune femme juive de 27 ans tient son journal. Un extraordinaire document tant par la qualité littéraire que par la foi qui en émane, une foi indéfectible en l'homme alors qu'il accomplit ses plus noirs méfaits. Partie le 7 septembre 1943 du camp de transit de Westerbork d'où elle envoie d'admirables lettres à ses amis, Etty Hillesum mourra à Auchwitz le 30 novembre de la même année.
A la vie, à la mort
de Paule Du Bouchet
Gallimard, 2000, 120 p. (Page blanche)
Recueil de sept nouvelles de guerre de notre histoire proche. Le noyer : automne 1944. Pour pouvoir parachuter des armes au maquis du Ventoux, il faudrait abattre un vieux noyer qui appartient au Père Florent. Initiales : Avril 1918. Un soldat qui part au front et sait qu'il ne reviendra pas, offre un présent à une jeune fille. A la vie, à la mort : 1942. L'occupation allemande est dure en ville et de nouvelles lois anti-juives sont promulguées. Trois jeunes gens arrivent un lundi matin en classe en portant l'étoile jaune.
La vigie
de Thierry Jonquet
Flammarion, 2013, 125 p. (Etonnants classiques)
Stupeur dans le bourg ! Trois jours après la commémoration de l'Armistice, le 14 novembre 1995, vingt habitants d'une ZUP trouvent la mort en moins de 5 minutes. Le postier mène l'enquête et découvre de troublantes coïncidences entre la vie des victimes et celle du dernier poilu de la commune. Que cachent ces faits étranges que les autorités se sont appliquées à étouffer ?
Le violon d'Auschwitz : roman
de Maria Àngels Anglada
Librairie Générale Française, 2010, 139 p (Le livre de poche ; 31740)
Auschwitz, 1944. Endurant privations, coups et humiliations, un prisonnier juif Daniel, luthier de formation, lutte pour sa survie. Surprenant un concert organisé par Sauckel, le commandant du camp, il révèle son talent de luthier pour sauver son ami Bronislaw, violoniste de génie accusé à tort d'avoir joué faux. Il va devoir alors fabriquer un violon qui imite le son d'un Stradivarius car de cet instrument va dépendre leur salut.